Le Novice Op.5 |
修道僧 |
Dans la brume où se perd la lointaine colline, Voyez ce vieux couvent?; Son noirâtre clocher que le ciel seul domine, Semble porter sa flèche au front du firmament?; Là,tout est froid?; les vains bruits de la terre Ne troublent pas les cœurs. Là,les humains peuvent dans le mystère Endormir leurs douleurs?! La cloche gémissait, Annonçant la prière En sons harmonieux?! Et les moines chantaient, Inclinant sur la pierre Leurs fronts religieux?! Mais leurs hymnes bientôt se perdirent dans l’ombre Puis tout fut calme. Alors,quittant la voute sombre, Le novice,rêveur,vint mêler ses soupirs Aux suaves accords de l’onde et des zéphyrs?; Et sa voix lente et belle Éveillant les échos À la plage éternelle Tristement dit ces mots?: Ah?! je le sens,mon Dieu, Ma profane jeunesse Est trop ardente,hélas?! Pour ton morne séjour?! Il lui faut les désirs Et la brûlante ivresse Qu’allume dans le cœur Un beau rayon d’amour?! Pour rester dans l’oubli Que ton culte réclame, Aux froideurs du tombeau Je me suis condamné?! D’un immense linceul J’ai recouvert mon âme, Et devant tes autels, Je me suis prosterné?! Mais un songe éphémère En moi Change en douleur amère La foi?! Ah?! je le sens,mon Dieu… (reprise en totalité de la quatrième strophe) Pauvre insensé,j’ai cru, Pour m’écarter du monde, Devoir mettre un abîme Entre la terre et moi?! J’ai voulu me plonger Dans une paix profonde, J’ai voulu le sépulcre Et son suprême effroi?! Mais un songe éphémère En moi Change en douleur amère La foi?! Ah?! je le sens,mon Dieu… (reprise en totalité de la quatrième strophe) Il disait?; et déjà,déroulant sa parure Sur son voile pâli La nuit chaste et pensive embaumait la nature De fraicheur et d’oubli. Le moine alors,abaissant sa paupière, De pleurs amers couvrit le saint habit?; Puis,retrouvant sa force au sein de la prière, Il reprit?: Mon Dieu,que t’ai-je fait pour que ta main puissante À mon cœur jeune et pur apporte la douleur?? Dans ton asile saint,à mon âme innocente, Ah?! Pourquoi refuser le calme et le bonheur?? Hélas,j’ai tout quitté,c’est du fond d’un abîme Que s’élèvent vers toi mes douloureux accents?! Qu’ils montent jusqu’au pied de ton trône sublime, Pleurs et soupirs,Seigneur,voilà mon seul encens?! |
遠くの丘が霞んで消える霧の中に 見えるのはこの古い僧院 その黒い尖塔は空にのみ見下ろされ まるでその矢を運んでいるようだ 天空の高みにまで そこではすべてが寒々としている 大地の空しい響きが 決して心を乱すことはない そこでは人間は謎の中に 自らの痛みを眠らせることができるのだ! 鐘が呻いていた 祈りを告げながら 調和のとれた響きで! そして僧侶は歌った 傾けながら 石の上で 彼らの敬虔な額を! だが彼らの賛美歌はすぐに消えて行った 影の中に そしてすべてが静かになった その後 暗い天空が残り 新参僧 夢見る者は交わしたのだ ため息を 波とそよ風の甘いハーモニーと そして彼のゆっくりとした美しい声は 目覚めさせながら こだまを 永遠の彼岸に向かって 悲しげにこんなことを言った: ああ!私は感じます 神さま 私の無垢の若さが 燃え尽きて行くのを ああ! あなたの退屈な滞在のために! 必要なのです 欲望が そして燃える陶酔が 心の中で輝く 美しい愛の光が! 忘却のうちにとどまるために あなたへの崇拝が求めることの この墓の冷たさに 私は自分を委ねているのです! 巨大な経帷子で 私は自分の魂を覆いました そしてあなたの祭壇の前で 私はひれ伏すのです! けれど つかの間の夢に 私の中で 苦痛に変わるのです 信仰が! ああ!私は感じます 神さま... (4番目のスタンザの完全な繰り返し) 哀れな愚か者 私は信じていました 私をこの世から遠ざけるためには 深淵を置かなければならないと 大地と私の間に! 私は望んでいました 飛び込みたいと 深い安らぎの中へ 私は望んでいました 墓所を そしてその最高の怖れを! けれど つかの間の夢に 私の中で 苦痛に変わるのです 信仰が! ああ!私は感じます 神さま... (4番目のスタンザの完全な繰り返し) 彼は言った その服を広げながら 自らの淡いベールの上に 清らかで思いにふける夜は香り立つ 自然に 鮮烈と忘却の その僧はまぶたを下げ 苦い涙が僧服を覆った それから 祈りのうちに力を取り戻し 彼は言った : 神よ 何を私はしてきたのでしょう あなたの強大な手が 私の若くて純粋な心に痛みをもたらすときに? あなたの聖なる庇護の中で 私の罪のない魂に ああ!なぜ拒まれるのですか 落ち着きと幸福を? ああ 私はすべてを残しました 深淵の底から 私の嘆きの言葉があなたに向かって行きます! この言葉があなたの崇高な王位のもとに届きますように 涙とため息が 主よ これが私の唯一のお香なのです! |
( 2021.02.22 藤井宏行 )