Le rossignol |
ナイチンゲール |
Comme un vol criard d'oiseaux en émoi, Tous mes souvenirs s'abattent sur moi, S'abattent parmi le feuillage jaune De mon coeur mirant son tronc plié d'aune Au tain violet de l'eau des Regrets, Qui mélancoliquement coule auprès, S'abattent,et puis la rumeur mauvaise Qu'une brise moite en montant apaise, S'éteint par degrés dans l'arbre,si bien Qu'au bout d'un instant on n'entend plus rien, Plus rien que la voix célébrant l'Absente, Plus rien que la voix - ô si languissante! - De l'oiseau qui fut mon Premier Amour, Et qui chante encor comme au premier jour; Et,dans la splendeur triste d'une lune Se levant blafarde et solennelle,une Nuit mélancolique et lourde d'été, Pleine de silence et d'obscurité, Berce sur l'azur qu'un vent doux effleure L'arbre qui frissonne et l'oiseau qui pleure. |
叫び声を上げて飛び立つ鳥たちの騒乱のように あらゆる思い出が私に襲いかかる 降りりてくるのだ 黄色い草むら目がけて 私の心の そこには映し出されている 曲がりくねったハンノキの幹が 後悔で紫色に染まった水の中に その近くには憂鬱が流れている 降りてくるのだ それからそのひどい喧騒は しっとりとしたそよ風のひと吹きに静められ 消えて行くのだ 次第に木の中へ 一瞬の後には何も聞こえなくなる 祝う声の他には あのいなくなった女を その声以外には何も - ああ あまりにも物憂い! - 私の初めての愛だった鳥の その声は歌っているのだ まだあの初めての日のように そして 月の悲しい輝きの中で 青白く 厳粛に昇って行く月の 憂鬱で重たい夏の夜は 沈黙と闇に満ちて 揺らしている そよ風の優しくなでる青空のもと 震える木と啼く鳥を |
( 2018.12.28 藤井宏行 )