L’Art d’être grand-père |
祖父たるものの作法 |
1 Chanson de grand-père
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1 祖父の歌
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Toutes en rond. En vous voyant si gentilles, Les bois riront. Dansez,les petites reines, Toutes en rond. Les amoureux sous les frênes S’embrasseront. Dansez,les petites belles, Toutes en rond. Les bouquins dans les écoles Bougonneront. Dansez,les petites belles, Toutes en rond. Les oiseaux avec leurs ailes Applaudiront. Dansez,les petites fées, Toutes en rond. Dansez,de bleuets coiffées, L’aurore au front. Dansez,les petites femmes, Toutes en rond. Les messieurs diront aux dames Ce qu’ils voudront. |
皆で輪になって お前たちを見て とても穏やかに 森は笑うじゃろう ダンスするのじゃ 小さな王女たち 皆で輪になって 恋人たちは トネリコの木の下で 抱き合うじゃろう ダンスするのじゃ 小さなお馬鹿ちゃんたち 皆で輪になって 教科書どもは 学校で ぶつぶつ言うじゃろう ダンスするのじゃ 小さな美女たち 皆で輪になって 鳥たちが その翼で 拍手するじゃろう ダンスするのじゃ 小さな妖精たち 皆で輪になって ダンスするのじゃ ヤグルマギクを髪に 朝焼けを額に ダンスするのじゃ 小さな女性たち 皆で輪になって 紳士たちは淑女に伝えるであろう 彼らが望むものを |
2 Chanson d’ancêtre
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2 祖先の歌
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Parlons de nos pères,fils ! — Ils ont rompu leurs fers, Et vaincu ; leur armure est aujourd’hui rouillée. Comme il tombe de l’eau d’une éponge mouillée, De leur âme dans l’ombre il tombait des éclairs, Comme si dans la foudre on les avait trempées. Frappez,écoliers, Avec les épées Sur les boucliers. Ils craignaient le vin sombre et les pâles ménades ; Ils étaient indignés,ces vieux fils de Brennus, De voir les rois passer fiers sous les colonnades, Les cortèges des rois étant des promenades De prêtres,de soldats,de femmes aux seins nus, D’hymnes et d’encensoirs,et de têtes coupées. Frappez,écoliers, Avec les épées Sur les boucliers. Ils ont voulu,couvé,créé la délivrance ; Ils étaient les titans,nous sommes les fourmis ; Ils savaient que la Gaule enfanterait la France ; Quand on a la hauteur,on a la confiance ; Les montagnes,à qui le rayon est promis, Songent,et ne sont point par l’aurore trompées. Frappez,écoliers, Avec les épées Sur les boucliers. Quand une ligue était par les princes construite, Ils grondaient,et,pour peu que la chose en valût La peine,et que leur chef leur criât : Tout de suite ! Ils accouraient ; alors les rois prenaient la fuite En hâte,et les chansons d’un vil joueur de luth Ne sont pas dans les airs plus vite dissipées. Frappez,écoliers, Avec les épées Sur les boucliers. Lutteurs du gouffre,ils ont découronné le crime, Brisé les autels noirs,détruit les dieux brigands ; C’est pourquoi,moi vieillard,penché sur leur abîme, Je les déclare grands,car rien n’est plus sublime Que l’océan avec ses profonds ouragans, Si ce n’est l’homme avec ses sombres épopées. Frappez,écoliers, Avec les épées Sur les boucliers. Hélas ! sur leur flambeau,nous leurs fils,nous soufflâmes. Fiers aïeux ! ils disaient au faux prêtre : Va-t’en ! Du bûcher misérable ils éteignaient les flammes, Et c’est par leur secours que plusieurs grandes âmes, Mises injustement au bagne par Satan, Tu le sais,Dieu ! se sont de l’enfer échappées. Frappez,écoliers, Avec les épées Sur les boucliers. Levez vos fronts ; voyez ce pur sommet,la gloire, Ils étaient là ; voyez cette cime,l’honneur, Ils étaient là ; voyez ce hautain promontoire, La liberté ; mourir libres fut leur victoire ; Il faudra,car l’orgie est un lâche bonheur, Se remettre à gravir ces pentes escarpées. Frappez,chevaliers, Avec les épées Sur les boucliers. |
語り合おう 父たちを 息子たちを!*彼らは鎖を壊し そして征朊した 今 彼らの鎧は錆びている 水が滴るように 濡れたスポンジから 彼らの魂から 暗闇の中の 稲妻が発せられる あたかも稲妻のうちに われらがそれを浸してしまったかのように 打て 学徒たちよ 剣で 盾を 彼らは恐れていた 黒いワインを 蒼ざめたメナードたちを 彼らは憤慨していた ブレヌスの息子たちを 王が誇らしく行進するのを見るため コロネードの下を 王たちの行進は進みゆく 司祭 兵士たち 裸の胸をした女たち 賛美歌と香炉 そして生首の前を 打て 学徒たちよ 剣で 盾を 彼らは望んだ 増殖を 問題を引き起こすことを 彼らはタイタン われらはアリだ 彼らは知っていた ゴールがフランスを生み出すことを 高さがあるとき 確信を持っているとき 山々は 光を約束されて 思いに耽り 夜明けに騙されることはない 打て 学徒たちよ 剣で 盾を 同盟が王侯たちによって打ち立てられたとき 彼らは叫んだ そしてそれに価値がある限り 刑罰を 指導者が彼らに叫んだ 急げ! 彼らは走って来た 王たちは逃げだした 急げ そして邪悪な竪琴弾きの歌は 大気にすばやく消え去りはしない 打て 学徒たちよ 剣で 盾を 深淵からの闘士たち 彼らは王位を奪い返した 犯罪者から 闇の祭壇を壊し 蛮人の神々を破壊したのだ それゆえ この老いたる私は 彼らの心の上に心傾けて 私は宣言しよう 彼らは素晴らしいと これ以上の偉業はないからだ 深い嵐がある大海原ほどには 人に暗い叙事詩がもしなければ 打て 学徒たちよ 剣で 盾を ああ!彼らのたいまつのもと 私たち彼らの息子は破壊したのだ 誇り高き祖先たちよ!彼らは偽の司祭に言った 去れ!と 惨めな火災から彼らは炎を消し そして彼らは救い出したのだ 多くの偉大な魂を 上当に悪魔によって牢獄に閉じ込められていた ご存じであろう 神よ!地獄より逃れたのだ 打て 学徒たちよ 剣で 盾を 諸君らの眉を上げよ 見よ あの純粋な頂きを 栄光を 彼らはそこにいたのだ 見よ あの頂きを 吊誉を 彼らはそこにいたのだ 見よ あの気高き岬を 自由よ 自由のために死ぬことは彼らの勝利だったのだ さあ 狂乱は偽りの幸福なだから 再び登るのだ この急な斜面を 打て 騎士たちよ 剣で 盾を |
1877年 後期高齢者たる75歳を越えた大詩人ユゴーの書いた詩集「L’Art d’être grand-père(祖父たるものの作法)《から2篇の詩を選び出し、ほぼ同じ年にサン=サーンスが合唱作品を書きました。同じ詩集から取っているとはいえ、2篇の詩の雰囲気はたいへん異なっており、サン=サーンスのつけた音楽もスタイルからしてまるで違ったものとなりました。その意味ではあまり2曲一緒に演奏されることは多くないです。
1曲目は爺さん言葉で訳しましたが、女声合唱による軽快な音楽で、まるで童謡を聴いているかのようです。一応オーケストラの伴奏がつけられているようですがまるで目立たず、1分ほどでさらっと終わってしまいます。
他方2曲目はバリトンのソロに男声合唱が掛け合い、そこに雄弁なオーケストラが絡むスタイル。この愛国的な詩にはしっくりきますが少し底が浅くなってしまったような感は否めません。
しかしながら、聴かせ上手なサン=サーンスの手になる音楽、なかなかに楽しい聴きものではあります。
( 2018.09.16 藤井宏行 )